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Biographie de Mac Avoy
Descendant par son père d’une vieille
famille irlandaise, émigrée en France avec Jacques
II à la fin du XVIIème siècle pour rester
fidèle à sa foi catholique et par sa mère,
Hélène de Cazalet, d’une vieille famille
huguenote des Cévennes, dont une branche devait émigrer
en Angleterre par fidélité à sa foi protestante.
Georges Édouard Mac Avoy naît à Bordeaux le 25
janvier 1905 dans un climat de grave conflit confessionnel entre
les deux familles.
Élevé en Suisse jusqu’à son baccalauréat,
Mac Avoy garde de cette éducation libérale, l’impression
d’avoir très tôt dégagé sa
vocation. Non sans avoir hésité, cependant, entre
le théâtre pour lequel il était très
doué et la peinture pour laquelle il ne l’était
guère.
C’est la peinture qui l’emporte et Mac Avoy entre
à 18 ans dans l’Atelier de Paul Albert Laurens
à l’Académie Julian.
Il y rencontre Jean Bazaine avec lequel il se lie d’amitié.
L’enseignement intelligent et subtil d’Albert Laurens
lui apporte beaucoup sur le plan de la forme.
Mais, chez les Felix Valloton, il a bientôt la chance
de rencontrer Bonnard et Vuillard, qui veulent bien s’intéresser
à ses premiers efforts et continuèrent à
suivre son travail.
A dix neuf ans, une nature morte de fruits est acquise au Salon
d’Automne par l’État : et Mac Avoy entre ainsi au
musée du Luxembourg.
Dés lors, tout en dessinant avec acharnement d’après
le modèle vivant, Mac Avoy ent près de 10 ans
peindra des paysages et déjà des villes : Chartres,
Rouen, Avignon, etc.
De ses vélléités de théâtre,
lui est-il resté la nostalgie du « personnage »
? S’agit-il d’une option tout à fait lucide,
constatant que le portrait est complètement en désuétude
et que, dans le panorama de l’avant comme de l’après-guerre de 14-18, la figure n’intéresse plus que
comme prétexte plastique, toujours est-il que la ligne
de recherche de Mac Avoy se précise : il se consacrera
au portrait.
En 1936 au Salon des Tuileries, « Le portrait du père
de l’artiste », « le portrait de la mère
générale des Franciscaines », et «
le portrait du Prince Evêque Ghika » vont complètement
à contre courant de l’époque ; et Édouard
Herriot écrira dans l’Excelsior : « Notre
époque à trouvé son Philippe de Champaigne
».
« Le portrait de Louise Hervieu » l’année
suivante au salon d’Automne, affirmera ce qu’indiquaient
les trois premiers portraits.
La guerre éclate, Mac Avoy part dans la 5ème
division d’Infanterie Motorisée comme Maréchal
des Logis. Curieusement, de la campagne de Belgique, très
douloureuse, très dure, il revient ayant subi une métamorphose
profonde, qui met fin à tout lyrisme de brosse et de
couleur, et conduit son évolution vers l’économie
et la synthèse.
En 1963, Mac Avoy reçoit, décerné pour
la première fois, le Grand Prix des Peintres Témoins.
Nommé Vice Président, puis Président du
Salon d’Automne en 1967, Mav Avoy ne pourra poursuivre
sa participation aux Peintres Témoins, pour se consacrer
entièrement à ses nouvelles responsabilités.
Président du comité de Liaison des Syndicats et
Association d’Art Graphiques et Plastiques avec les Affaires
Culturelles, Mac Avoy s’y emploie à défendre,
avec ce comité très actif, la cause des artistes
libres et des Salons.
Mac Avoy, croix de guerre 39-45, Officier des Arts et des lettres
est Officier de la Légion d’Honneur.
Ses tableaux font partie des grandes collections particulières
et des grands musées à travers le monde.
Son nom est à jamais immortalisé par ses dessins
qui sont d’une très grande intensité.
Son œuvre porte la marque d’un style dominé
par une profonde passion du vrai.