Mac-avoy
dessinant P. Picasso
Anciens
Présidents du Salon d'automne de Paris
Frantz Jourdain
Eugène Carrière
Auguste Rodin
Auguste Renoir
Aristide Maillol
Georges Desvallières
Pierre Montagnac
Robert Lotiron
Roger Montané
Yves Brayer
Édouard Mac Avoy
Jeanne-Michèle Hughes
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Édouard
Mac Avoy
1905 -
1991
Elève
de Laurens, Bonnard et Vuillard, Mac Avoy est considéré
comme le peintre portraitiste du XXème siècle,
dans la lignée de Delacroix, Géricault, David.
Ses portraits ont été comparés à
ceux de Philippe de Champaigne.
Ses paysages et natures mortes, Œuvres inclassables sont très
appréciées pour leur charme décoratif.
Ami des plus grands artistes, il a reçu des influences
multiples qu'il a su assimiler de façon profondément
authentique.
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"Si l'on me privait de mes ressources
intuitives, que ferais-je de constructions vides et si l'on me
privait de ma volonté d'organiser,
que ferais-je de sensations en liberté, informes et dispersées".
Mac Avoy
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Biographie
Descendant par son père d'une vieille famille irlandaise,
émigrée en France avec Jacques II, à la
fin du XVIIème siècle, pour rester fidèle
à sa foi catholique, - et par sa mère, Hélène
de Cazalet, d'une vieille famille huguenote des Cévennes,
dont une branche devait émigrer en Angleterre par fidélité
à sa foi protestante, Georges Édouard Mac Avoy nait à
Bordeaux, le 25 Janvier 1905 dans un climat de grave conflit
confessionnel entre les deux familles.
Cette extrême importance attachée aux traditions
religieuses, tant du côté paternel que maternel
aboutit à un voyage du cardinal Merry del Val à
Rome. Il en revient avec une autorisation de la main du Pape,
aux termes de laquelle la progéniture éventuelle
du couple Georges raphäel Mac Avoy et Hélène
de Cazalet pourra être protestante si l'époux y
consent.
Ce fait unique, devait intéresser vivement, comme précurseur
de l'oecuménisme, S.S Jean XXIII, quand le peintre fit
son portrait.
Elevé en Suisse, jusqu'à son baccalauréat,
Mac Avoy garde de cette éducation libérale, l'impression
d'avoir dégagé très tôt sa vocation.
Non sans avoir hésité, cependant entre le théâtre
pour lequel il était très doué, et la peinture
pour laquelle il ne l'était guère.
C'est la peinture qui l'emporte et Mac Avoy entre à 18
ans dans l'atelier de Paul Albert Laurens, à l'Académie
Julian.
Il y rencontre Bazaine avec lequel il se lie d'amitié.
L'enseignement intelligent et subtil d'Albert Paul Laurens lui
apporte beaucoup sur le plan de la forme.
Mais chez les Félix Valloton, il a bientôt la chance
de rencontrer Bonnard et Vuillard qui veulent bien s'intéresser
à ses premiers efforts et continuèrent à
suivre son travail.
A dix neuf ans une nature morte de fruits est acquise au salon
d'automne par l'État et Mac Avoy entre ainsi au Musée
du Luxembourg.
Dés lors tout en dessinnant avec acharnement d'après
le modèle vivant, Mac Avoy peindra pendant près
de dix ans des paysages et déjà des villes : Chartres,
Rouen et Avignon.
De ses vellléités de théâtre, lui
est-il restée la nostalgie du "personnage" ?
s'agit-il d'une option tout à fait lucide constatant
que le portrait est complètement en désuétude,
et que, dans le panorama de la peinture de l'avant comme de
l'après-guerre de 14-18, la figure n'intéresse
plus que comme prétexte plastique, toujours est-il
que la ligne de recherche de Mac Avoy : il se consacrera au
portrait.
En 1936 au salon des Tuileries "le Portrait du Père
de l'Artiste", " le Portrait de la mère générale
des Franciscaines" et le "Portrait du Prince-Evêque
Ghika", vont complètement à contre courant
de l'époque et Édouard Herriot écrira dans l'Excelsior
: "notre époque à trouvé son Philippe
de Champaigne".
"Le Portarit de Luoise Hervieu", l'année suivante
au salon d'Automne affirmera ce qu'indiquaient les trois premiers
portraits.
Peu avant la guerre de 39, Mac Avoy épouse Anne de Neuville
fille du capitaine Yves de Neuville qui commanda au Fort de
Vaux et fut tué en 1916.
La guerre éclate, Mac Avoy part dans la 5ème Division
d'Infanterie Motorisée comme Maréchal des logis.
Curieusement, de la campagne de Belgique, très dure et
douloureuse, il revient ayant subi une métamorphose profonde
qui met fin à tout lyrisme de brosse et de couleur et
conduit son évolution vers l'économie et la synthèse.
Une longue série de portraits qui pour la plupart, sont
présentés au Salon d'automne ou aux Peintres Témoins
de leur Temps commence avec le Portrait de W. Somerset Maugham.
En 1963, Mac Avoy reçoit décerné pour la
première fois, le grand prix des Peintres Témoins.
Nommé vice Président ; puis Président du
Salon d'Automne en 1967, Mac Avoy ne pourra poursuivre sa participation
aux Peintres Témoins pour se consacrer entièrement
à ses nouvelles responsabilités.
Président du Comité de Liaison des Syndicats et
Associations d'Arts, Mac Avoy s'y emploie à défendre,
avec ce comité très actif, la cause des artistes
libres et des Salons.
Mac Avoy, Croix de guerre 39-45 a reçu les distinctions
d'officier des arts et des lettres et d'Officier de la Légion
d'Honneur.
Il a eu trois enfants : Dominique, Patrick et Pascale.
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