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Édouard Mac Avoy
1905 -
1991

Elève de Laurens, Bonnard et Vuillard, Mac Avoy est considéré comme le peintre portraitiste du XXème siècle, dans la lignée de Delacroix, Géricault, David.
Ses portraits ont été comparés à ceux de Philippe de Champaigne.
Ses paysages et natures mortes, Œuvres inclassables sont très appréciées pour leur charme décoratif.
Ami des plus grands artistes, il a reçu des influences multiples qu'il a su assimiler de façon profondément authentique.

"Si l'on me privait de mes ressources intuitives, que ferais-je de constructions vides et si l'on me privait de ma volonté d'organiser,
que ferais-je de sensations en liberté, informes et dispersées".

Mac Avoy




Biographie

Descendant par son père d'une vieille famille irlandaise, émigrée en France avec Jacques II, à la fin du XVIIème siècle, pour rester fidèle à sa foi catholique, - et par sa mère, Hélène de Cazalet, d'une vieille famille huguenote des Cévennes, dont une branche devait émigrer en Angleterre par fidélité à sa foi protestante, Georges Édouard Mac Avoy nait à Bordeaux, le 25 Janvier 1905 dans un climat de grave conflit confessionnel entre les deux familles.
Cette extrême importance attachée aux traditions religieuses, tant du côté paternel que maternel aboutit à un voyage du cardinal Merry del Val à Rome. Il en revient avec une autorisation de la main du Pape, aux termes de laquelle la progéniture éventuelle du couple Georges raphäel Mac Avoy et Hélène de Cazalet pourra être protestante si l'époux y consent.
Ce fait unique, devait intéresser vivement, comme précurseur de l'oecuménisme, S.S Jean XXIII, quand le peintre fit son portrait.

Elevé en Suisse, jusqu'à son baccalauréat, Mac Avoy garde de cette éducation libérale, l'impression d'avoir dégagé très tôt sa vocation.
Non sans avoir hésité, cependant entre le théâtre pour lequel il était très doué, et la peinture pour laquelle il ne l'était guère.
C'est la peinture qui l'emporte et Mac Avoy entre à 18 ans dans l'atelier de Paul Albert Laurens, à l'Académie Julian.
Il y rencontre Bazaine avec lequel il se lie d'amitié.
L'enseignement intelligent et subtil d'Albert Paul Laurens lui apporte beaucoup sur le plan de la forme.
Mais chez les Félix Valloton, il a bientôt la chance de rencontrer Bonnard et Vuillard qui veulent bien s'intéresser à ses premiers efforts et continuèrent à suivre son travail.
A dix neuf ans une nature morte de fruits est acquise au salon d'automne par l'État et Mac Avoy entre ainsi au Musée du Luxembourg.
Dés lors tout en dessinnant avec acharnement d'après le modèle vivant, Mac Avoy peindra pendant près de dix ans des paysages et déjà des villes : Chartres, Rouen et Avignon.

De ses vellléités de théâtre, lui est-il restée la nostalgie du "personnage" ?
s'agit-il d'une option tout à fait lucide constatant que le portrait est complètement en désuétude, et que, dans le panorama de la peinture de l'avant comme de l'après-guerre de 14-18, la figure n'intéresse plus que comme prétexte plastique, toujours est-il que la ligne de recherche de Mac Avoy : il se consacrera au portrait.
En 1936 au salon des Tuileries "le Portrait du Père de l'Artiste", " le Portrait de la mère générale des Franciscaines" et le "Portrait du Prince-Evêque Ghika", vont complètement à contre courant de l'époque et Édouard Herriot écrira dans l'Excelsior : "notre époque à trouvé son Philippe de Champaigne".
"Le Portarit de Luoise Hervieu", l'année suivante au salon d'Automne affirmera ce qu'indiquaient les trois premiers portraits.
Peu avant la guerre de 39, Mac Avoy épouse Anne de Neuville fille du capitaine Yves de Neuville qui commanda au Fort de Vaux et fut tué en 1916.
La guerre éclate, Mac Avoy part dans la 5ème Division d'Infanterie Motorisée comme Maréchal des logis. Curieusement, de la campagne de Belgique, très dure et douloureuse, il revient ayant subi une métamorphose profonde qui met fin à tout lyrisme de brosse et de couleur et conduit son évolution vers l'économie et la synthèse.
Une longue série de portraits qui pour la plupart, sont présentés au Salon d'automne ou aux Peintres Témoins de leur Temps commence avec le Portrait de W. Somerset Maugham.
En 1963, Mac Avoy reçoit décerné pour la première fois, le grand prix des Peintres Témoins.
Nommé vice Président ; puis Président du Salon d'Automne en 1967, Mac Avoy ne pourra poursuivre sa participation aux Peintres Témoins pour se consacrer entièrement à ses nouvelles responsabilités.
Président du Comité de Liaison des Syndicats et Associations d'Arts, Mac Avoy s'y emploie à défendre, avec ce comité très actif, la cause des artistes libres et des Salons.
Mac Avoy, Croix de guerre 39-45 a reçu les distinctions d'officier des arts et des lettres et d'Officier de la Légion d'Honneur.
Il a eu trois enfants : Dominique, Patrick et Pascale.


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Bibliographie

Encyclopédie Larousse en 10 volumes
Dictionnaire Larousse en 3 volumes
Dictionnaire de la peinture contemporaine (Larousse édition)
Benezit
Tout l'Art du monde - 2 vol. Maximilien Gautier
La recherche de l'absolu, René Huyghe
La peinture contemporaine, René Baschet - 2 vol. Editions/Illustrations et de nombreux périodiques Français, Suisses, Allemands et des Etats-Unis par louisis Vauxelles, Claude Roger Marx, Maximilien Gautier, Georges Besson etc.
Mac Avoy (éditions de Nesle) préface de Michel Tournier, texte de Rodolphe Paillie


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